L’INDUSTRIE DE LA CONSTRUCTION PRÊTE À MISER SUR L’INNOVATION
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Québec, le 14 avril 2021 – L’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ) et l’Association de la construction du Québec (ACQ), en collaboration avec le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI), ont mandaté les chercheurs du Groupe de recherche en intégration et développement durable en environnement bâti (GRIDD) et de la Chaire de recherche industrielle sur l’intégration des technologies numériques en construction de l’École de technologie supérieure pour mener une étude portant sur l’usage de la technologie dans une optique d’accroissement de la productivité et d’encouragement de l’innovation au sein de l’industrie de la construction.

L’objectif était de mieux comprendre les dynamiques derrière le processus d’innovation et de sa mise en œuvre dans l’industrie. L’étude a été dévoilée ce matin dans le cadre d’un colloque virtuel organisé conjointement par l’ACRGTQ et l’ACQ.

« L’innovation n’est pas seulement un prérequis pour performer, mais aussi pour attirer de la main-d’œuvre. Les jeunes sont à la recherche de domaines stimulants et notre industrie a le devoir de se rendre plus attrayante afin de les convaincre de se joindre à la construction. Surtout, comme présentement, en période de pénurie de la main-d’œuvre, où nous devons redoubler d’efforts afin de rendre notre secteur à la mode et à la mesure des jeunes et de leurs attentes », a mentionné Sébastien Marcoux, président du conseil d’administration de l’ACRGTQ.

Pour sa part, le président de l’ACQ, Jean-François Arbour, rappelait qu’« il est de plus en plus évident, pour ne pas dire flagrant, que l’intégration des technologies, qui progresse à une vitesse grand V, nous amène à repenser nos processus d’affaires en nous appuyant sur une intégration de ces technologies. Si l’on veut demeurer compétitif et productif, c’est la voie que nous devons prendre ».

Faits saillants de l’étude :

– Une majorité des répondants (77 %) ont indiqué avoir un intérêt fort ou très fort pour l’innovation et l’utilisation des nouvelles technologies dans leurs projets;

– Une majorité de répondants (68 %) a déclaré avoir implanté et/ou utilisé une ou plusieurs innovations dans ses projets;

– Plus de 50 % des répondants ont indiqué que les aides externes (subventions) et gouvernementales n’étaient pas suffisantes pour permettre aux entreprises de construction d’innover et de mettre en œuvre des technologies dans leurs projets.

Pour les répondants dont les entreprises n’ont pas mis en œuvre une innovation technologique, les principales raisons de l’absence d’innovation étaient :

o Le manque d’expérience en la matière (16 %);
o Les contraintes de temps (14 %);
o L’absence de bénéfices clairs (12 %) et
o Un contexte contractuel défavorable à la mise en œuvre des innovations (11 %).

Le sondage portait également sur l’utilisation de la construction hors site (CHS) dans l’industrie québécoise de la construction. Selon les répondants :

– La CHS a un impact soit positif ou très positif sur le coût total de la construction;
– La CHS a un impact soit positif ou très positif sur l’échéancier lors de la phase de réalisation, de même que sur l’échéancier global du projet.

L’étude conclut en soulignant que le virage numérique et la construction hors site sont vus par plusieurs répondants comme étant les avenues les plus prometteuses pour améliorer de façon tangible la productivité et la création de valeurs pour ce secteur névralgique de l’économie québécoise. Elle mentionne également que le client doit être l’élément moteur ou facilitateur de la mise en œuvre de l’innovation technologique.

Pour consulter le sommaire et l’étude.

À PROPOS DE L’ACRGTQ

Partenaire des donneurs d’ouvrage dans la modernisation du Québec depuis 1944, l’ACRGTQ représente la majorité des principaux entrepreneurs et fournisseurs œuvrant dans la construction de routes, d’ouvrages de génie civil et de grands travaux. Elle est la seule représentante attitrée du secteur génie civil et voirie de l’industrie de la construction.

L’ACRGTQ est aussi, selon la Loi sur les relations du travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d’œuvre dans l’industrie de la construction, communément appelée loi R-20, l’association sectorielle d’employeurs mandataire de la négociation, de l’application et du suivi de la convention collective du secteur génie civil et voirie. À ce titre, elle représente les intérêts de plus de 2 500 employeurs de l’industrie de la construction qui compte plus de 40 000 salariés.

À PROPOS DE L’ACQ

Principal groupe de promotion et de défense des intérêts des entrepreneurs de l’industrie québécoise de la construction, l’Association de la construction du Québec (ACQ) est le plus important regroupement multisectoriel à adhésion volontaire de cette industrie. En vertu de la loi R-20, l’ACQ est l’agent patronal négociateur pour tous les employeurs des secteurs institutionnel-commercial et industriel (IC/I). L’ACQ représente 17 719 entreprises qui génèrent plus de 62 % des heures totales travaillées et déclarées dans l’industrie. Elle est également présente dans le secteur résidentiel par l’entremise de sa filiale ACQ Résidentiel. Grâce à un réseau de 10 associations régionales implantées dans 17 villes du Québec, elle offre à ses membres une multitude d’outils et de services.

Pour information :

Christian Croteau, conseiller en affaires publiques
Association des constructeurs de routes et
grands travaux du Québec (ACRGTQ)
Tél. : 418 529-2949 ou 1 800 463-4672

Guillaume Houle | Relations médias
Téléphone : 514 354-8249, poste 2173
Cellulaire : 514 607-7210
houleg@prov.acq.org
Twitter : @ACQprovinciale